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Le voyageur et son ombre
3 juillet 2004

O vous, frères humains, qui abordez ces rives

O vous, frères humains, qui abordez ces rives intimes, délestez votre esprit des fardeaux du commun pour l'ouvrir à l'écho des sirènes dionysiaques et aux mannes qui hantent ces lieux...

En guise d'ouverture, quelques oeuvres à méditer :

L île des morts, Arnold Böcklin (1883)

"Et quand nous respirons, la mort dans nos poumons                                                                                              Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes..."

 

 La mélancolie, Domenico Fetti (1620)

"La vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui"

 

   Pugno fosforente, Gilberto Zorio (1967)

"Vivre, cela signifie pour nous : changer constamment en lumière et en flamme tout ce que nous sommes"

 

  La bataille d'Alexandre, A. Altdorfer (1529)

"Il faut savoir que la guerre est partout, que la lutte est justice, et que tout est en devenir par la lutte, selon l'ordre normal des choses"

  Moine sur le rivage, Caspar David.Friedrich

(1809)

"Lorsque la nécessité nous fera partir, nous cracherons copieusement sur la vie et sur tous ceux qui s'accrochent vainement à elle, en entonnat le beau chant : oh que noblement nous avons vécu..."

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